La retraite à 65 ans figurait parmi les “promesses” de campagne du Président-candidat, Emmanuel Macron. Le souhait de réduire les dépenses publiques d’ici 2027 et la volonté de baisser certains impôts expliquent le choix du gouvernement d'accélérer cette réforme des retraites. Néanmoins, la question de l’âge minimal ne semble pas encore définitivement tranchée avec peut-être un départ à 64 ans. Par ailleurs, le Haut-Commissaire au plan invite à un effort supplémentaire de la part des entreprises avec une hausse des cotisations patronales. Un travail de pédagogie est donc nécessaire pour que chacun adhère.
Le dispositif CPF a déjà conquis cinq millions d’inscrits et un coût se chiffrant à plusieurs milliards d’euros. Cependant, les nombreux abus autour du compte personnel de formation ont conduit à une réflexion profonde autour de ce dernier. Un amendement déposé le 10 décembre dernier penche pour une participation du salarié proportionnelle au coût de la formation. L’objectif du législateur est aussi de faire en sorte que les formations choisies s’inscrivent dans un véritable projet professionnel. Par ailleurs, afin de veiller à maintenir l’accès à la formation à ceux qui en ont le plus besoin, les demandeurs d’emploi se verront exonérés de cette participation.
#Coupure de courant
En cas de coupure de courant, l’employeur devra décider si son salarié devra ou non venir au travail. De la même manière, il pourra imposer le télétravail si cela est possible. Les coupures de courant éventuelles seront prévues et annoncées en amont, notamment grâce à l’application EcoWatt. Cela doit donc permettre à chacun d’anticiper au mieux. Enfin, en cas de coupure et d’impossibilité de travailler, l’employeur reste tenu de payer son salarié. En effet, les coupures de courant étant prévisibles, elles n’entrent pas dans le cadre de l'événement résultant de la force majeure.
#La minute paie
>> Loi de financement de sécurité sociale (LFSS) 2023 : Un volet consacré à la lutte contre la fraude sociale
Le gouvernement porte le projet ambitieux de recouvrir 500 millions d’euros d’ici 2024. Pour cela, plusieurs axes seront explorés tels que :
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Des prérogatives élargies pour les contrôleurs des caisses de sécurité sociale qui pourront désormais cyber-enquêter ;
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Le versement dès 2024 des prestations sociales hors retraites sur des comptes bancaires uniquement européens ;
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Ou encore, à partir du 1er juin 2023, le non-versement des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail prescrit lors d’une téléconsultation par un autre que son médecin traitant.
>> Mise en place du téléservice de dépôt des pièces jointes pour le paiement des indemnités journalières
Poursuivant sa volonté de simplifier les normes et procédures administratives, le gouvernement propose aux employeurs un nouveau téléservice d’envoi des pièces justificatives en vue du règlement des indemnités journalières de sécurité sociale. Jusqu’à présent, l’envoi se faisait par mail à la CPAM. Si cela n’est pas encore le cas, il suffira de s’inscrire sur Net-entreprises.fr et de téléverser les pièces justificatives depuis le compte entreprise.
#La startup du mois
La crise énergétique et climatique que nous traversons appelle des actions individuelles mais aussi et surtout collectives. Les entreprises ont donc un rôle essentiel à jouer.
Cependant, s’engager durablement dans la transition vers une économie zéro carbone relève d’une véritable gageure pour la majorité des entreprises.
Greenly propose alors une démarche complètement novatrice pour accompagner le changement. Sa solution Saas fournit aux entreprises une technologie innovante pour collecter les données et analyser son empreinte carbone. Cette innovation se matérialise notamment par l’intégration avec plus de 100 logiciels utilisés au quotidien par les entreprises. En somme, une solution vraiment utile pour redonner du sens au travail et construire ensemble le monde de demain !
#On se retrouve l'année prochaine
Dans quelques jours, 2022 laissera place à 2023. Plus que jamais, alors que les différentes crises pèsent sur le moral de chacun, les entreprises et les collaborateurs ont manifesté leur besoin de cohésion. En tant que professionnels RH, votre rôle est sans doute déterminant… À charge pour vous de continuer d’apporter de la bonne humeur :)