# Salaire décent : de quoi parle-t-on?
Florent Menegaux, Président de Michelin, a relancé le débat sur la nécessité d’établir un “salaire décent”. D’après une enquête menée par la Drees, ce dernier devrait être d’environ 1983 € net par mois, ce qui représente 42 % de plus que le SMIC. Cette perception varie selon les régions et les catégories socioprofessionnelles. Par exemple, à Paris, le montant d’un salaire décent grimpe à 2373 € net par mois. Bien au-delà de la polémique suscitée par la prise de position du dirigeant de Michelin, ce débat est aussi l’occasion de mettre en lumière la responsabilité des entreprises en matière de rémunération. Autrement dit, comment les politiques salariales peuvent-elles être ajustées et optimisées pour répondre à la hausse de l’inflation et à l’évolution des besoins des salariés ? Un vaste sujet, n’est-ce pas.
Lire aussi : politique de rémunération un atout majeur pour l’entreprise & 7 axes majeurs pour soutenir les salariés face à l’inflation
# Assurance chômage : ce que prépare le gouvernement
Actuellement, environ un demandeur d’emploi sur trois est indemnisé. Les conditions du bénéfice de l’assurance chômage changeront à partir du 1er juillet, avec un durcissement des règles. Pour rappel, depuis février 2023, les durées d’indemnisation ont été réduites de 25 % pour les nouveaux allocataires suite à la baisse du chômage.
Pour faire évoluer l’assurance chômage, trois leviers ont été évoqués par le Premier ministre : la durée d’indemnisation, les conditions d’affiliation, et enfin le niveau d’indemnisation. De leur côté, les syndicats estiment qu’il faut cesser la stigmatisation des chômeurs. Enfin, les chiffres de France Travail révèlent que 65 % des chômeurs étaient en recherche active d’emploi et seuls 17 % ont fait l’objet d’une sanction pour recherche insuffisante.
# Congé respiration : LA bonne idée !
Depuis la crise Covid, la vie personnelle a repris sa place avec la volonté de mettre sa vie professionnelle au service de celle-ci. De plus en plus de salariés poursuivent des projets personnels ou ont tout simplement besoin de se ressourcer. Cependant, ils souhaitent conserver la sécurité de leur emploi ou une partie de leur salaire. Chez Orange, par exemple, le “congé respiration” a été mis en place. Au sein du cabinet Mazar, le programme “Mazars break” a été instauré. Ces initiatives sont bien accueillies et permettent aussi d’augmenter sensiblement la satisfaction ainsi que l’engagement collaborateur.
# Compte personnel de formation : victime de son succès
La loi de finances 2023 prévoit une participation financière pour les utilisateurs du compte personnel de formation (CPF). Les détails du reste à charge ne sont pas encore clairement établis, faute de décrets. Le gouvernement envisage une participation proportionnelle au coût de la formation ou bien une somme forfaitaire. Les demandeurs d’emploi et les salariés dont la formation est financée par l’entreprise ne sont, à priori, pas concernés. La mise en œuvre du décret est prévue en mai 2024.
# Les séniors au travail : et si l'on changeait notre regard sur eux ?
À 50 ans, les individus sont perçus comme séniors alors qu’ils leur restent encore une quinzaine d’années de travail. Tandis que les tensions de recrutement sont importantes dans certains secteurs, leur expertise est de plus en plus recherchée.
Les séniors sont un complément de sourcing à ne surtout pas négliger, d’autant qu’ils sont nombreux et leur nombre en croissance constante du fait du vieillissement de la population. Toutefois, l’immense majorité des recruteurs ne se tournent pas vers cette catégorie. La faute à des préjugés persistants et des politiques passées qui ont encouragé les séniors à quitter au plus vite le marché du travail. D’après l’Institut français des séniors et l’étude portant sur les séniors et l’emploi en 2023, trois DRH sur quatre privilégient des profils jeunes lors de leur recrutement. Les séniors eux, s’accordent sur le fait que les jeunes apportent de nouveaux points de vue utiles à tous. Plutôt que d’opposer les générations, il serait peut-être préférable d’envisager l’avenir ensemble…
# Contrat de professionnalisation : nouveau tour de vis
Dès le 1er mai 2024, le gouvernement prévoit de supprimer l’aide à l’embauche de 6000 € pour les contrats de professionnalisation. Cette suppression inquiète un grand nombre d’entreprises. Pendant la crise sanitaire, cette aide avait été essentielle pour soutenir l’emploi des jeunes. De nombreuses PME en avaient bénéficié. La suppression de l’aide pourrait inciter les entreprises à privilégier les contrats d’apprentissage dont le coût est moins élevé. Cependant, cette suppression pourrait entraver l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi, notamment ceux en réinsertion. Ce nouveau tour de vis est prévu dans le cadre de coupes budgétaires de l’État et un objectif d’économies de 200 millions d’euros.
#La minute paie
>> Bientôt la simplification du bulletin de paie
Le ministre de l’Économie souhaite proposer un projet de loi pour simplifier les bulletins de salaire. Il s’agit de réduire le nombre de lignes de 55 à 30. Dans les faits, cela n’impactera pas vraiment les salariés, mais rendra la fiche de paie plus lisible.
>> Nouvelle loi relative à l'acquisition des congés payés en arrêt maladie
La mise en conformité du droit français avec le droit européen a été définitivement adoptée. Les systèmes de suivi des congés devront être ajustés pour permettre de cumuler des congés durant les périodes d’arrêt maladie. À noter que la loi s’applique rétroactivement à partir du 1er janvier 2024 et les salariés en arrêt maladie non professionnelle peuvent cumuler jusqu’à 2 jours ouvrables par mois, dans la limite de 24 jours annuels.
#La startup du mois :Eurécia, la révolution RH est en marche !
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